Peux-tu te présenter ? En quoi consiste ton projet ?
Je m’appelle Apolline, j’ai 23 ans, et je suis l’initiatrice de MYLK, un projet autour de l’alimentation éco-responsable. Il y a eu une série de podcasts dans lesquels j’ai interviewé des acteurs du secteur, et des vidéos autour de la cuisine partant à la rencontre d’amateurs ou professionnels adeptes de l’activité.
Depuis combien de temps es-tu impliquée dans un projet lié au développement durable ?
Les différents formats ont commencés à être diffusés en avril 2019, mais j’ai commencé les enregistrements et tournages dès le mois de février de la même année.
Pourquoi as-tu décidé de t’impliquer dans ce projet ?
L’adoption d’une alimentation en adéquation avec les enjeux actuels de la planète, c’est une problématique qui fait partie de mon quotidien depuis un bout de temps. Étant moi-même une grande adepte de podcasts et de vidéos et ne trouvant pas de format francophone banalisant le sujet, j’en suis venue à imaginer le projet.
Que fais-tu au quotidien pour préserver notre environnement ?
Il y a les gestes les plus connus : le tri sélectif, la limitation de l’usage de l’électricité, la priorisation des transports en commun ou de la marche. Pour moi, ça passe aussi beaucoup par le choix des produits consommés (alimentaires mais pas que) : réduire ses déchets en privilégiant le vrac, consommer local et bio autant que possible, limiter la consommation de produits industriels en faisant maison, réutiliser plutôt que jeter, acheter d’occasion, échanger les fringues qu’on ne porte plus avec celles des proches pour limiter la production en masse des grandes enseignes, etc.
Quel est le geste écologique qui te tient le plus à coeur ?
Probablement la végétalisation de mon alimentation. C’est le choix qui a le plus impacté mon quotidien et, parce qu’il est source de nombreux débats, il a une incidence directe sur les rapports sociaux. C’est une prise de position qui malgré toi te met dans une case, qui attise beaucoup d’incompréhensions et qu’il faut sans cesse justifier.
Quel serait ton défi écologique à court, moyen et long terme ?
Aujourd’hui je ne pense pas parvenir à distinguer court, moyen et long terme parce que l’urgence d’activer et de pérenniser de profonds changements en faveur du climat est réelle. À l’échelle citoyenne, je ne cesse de voir de nouveaux projets germer et les prises de conscience s’accélèrent. Selon moi, c’est désormais à plus grande échelle qu’il faut agir, ce sont aux Décisionnaires d’actionner des outils permettant de ralentir la catastrophe écologique et d’en faire un combat qui n’est plus exclusivement dédié à une population privilégiée.
Quel a été le déclic écolo qui a changé tes pratiques ?
J’ai du mal à répondre à cette question parce que ça a été un long cheminement que je ne parviendrais pas à dater. Les problématiques environnementales, j’ai commencé à y être sensible depuis mon enfance sans le conscientiser, mais c’est certainement en visionnant des documentaires et en écoutant des témoignages que mon engagement s’est affirmé.