Le projet :
Ma structure d’accueil « Anawoj » est une association d’échanges internationaux et interculturels ! Mais je ne travaillais pas pour elle !
Elle m’avait placée dans une école spécialisée pour enfants handicapés et socialement défavorisés avec un autre volontaire. J’avais donc pour équipe deux coordinatrices de l’association, deux tutrices à l’école et un collègue de travail ! Notre rôle ? Accompagner et assister les enseignants, mais aussi créer des activités et apporter quelque chose de nouveau à l’école, et ce en partie avec l’aide de mon association !
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La vie de tous les jours :
Bialystok c’est une ville plutôt vivante ! On peut y faire pleins d’activités pour pas cher et il y a de nombreux endroits pour sortir le soir (enfin le soir, tout est relatif ! Il faisait nuit vers 15h en hiver…) Moi j’habitais dans un appartement en colocation avec une Espagnole et un Turc. Et pas loin, il y avait un autre logement avec le reste des volontaires de Bialystok, en tout on était 5 !
Mais impossible de se lasser, il y avait encore d’autres volontaires dans les villages autour et beaucoup d’étudiants Erasmus qu’on peut rencontrer grâce aux réseaux sociaux. Puis personnellement, les weekends je n’étais pas souvent à Bialystok, je m’amusais à visiter la Pologne grâce à l’argent de poche du projet !
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Les temps forts :
Le souvenir le plus marquant restera mon premier soir ! Je n’avais jamais autant pleuré ! Mais une des volontaires (déjà arrivée) m’a proposé de passer la soirée avec elle pour me changer les idées. C’est à ce moment que j’ai compris l’importance de la solidarité, on ne se connaissait même pas, on était de pays différents mais elle m’a réconfortée comme une amie !
Puis un autre souvenir gravé est celui de mon dernier voyage à Zakopane avant mon départ (les montagnes du Sud). Avec mes 2 amies, le premier jour on a décidé de grimper une des montagnes. C’était la randonnée la plus hardcore qu’on ait faite de notre vie ! On n’avait jamais vu autant de neige, dès fois je m’enfonçais jusqu’aux cuisses ! On a clairement dépassé nos limites ce jour ci, c’était la galère.
Mes apprentissages
(Beaucoup de choses, mais on s’en rend compte qu’à la fin !)
– la tolérance, la patience, l’ouverture d’esprit, la générosité
– les différentes formes de communication, surtout avec des enfants sous handicap
– mes limites car c’est avec ce type d’expériences qu’on les rencontre !
– la maitrise de l’anglais
– le travail d’équipe
– l’autonomie, l’indépendance (du fait de vivre sans ses parents à 2000km et sans sa langue natale)
– le sens des responsabilités, mon volontariat était comme un vrai travail
Si j’avais un conseil à donner, ça serait :
Osez changer volontairement vos habitudes de là à vous forcer au début ! Nouveau pays (ou nouvel endroit) = nouvelle vie !
Si je devais résumer mon CES en une phrase, ça serait :
C’était un véritable choc qui m’a beaucoup apporté mais qui a aussi été une grande épreuve mentalement.