Le projet :
La structure d’accueil est basée dans une des ville qui fait partie de la communauté hongroise en Roumanie. Le volontariat était un Team Volunteering, nous étions donc 12 volontaires a venir de plusieurs pays d’Europe (France x3, Espagne x5, Allemagne x2 et Hongrie x2). Notre mission était d’organiser et d’animer 5 camps d’été pour les enfants entre 6 et 14 ans. Chaque camp durait entre 3 et 5 jours.
Le plus grand chapeau de paille du monde (d’après les locaux), exposé au musée des chapeaux de paille de Kőrispatak
La vie de tous les jours :
Cristuru Secuiesc (Székelykeresztúr en hongrois) est une petite ville ( 9000 habitants), située en Transylvanie. Elle fait partie des nombreuses villes et villages de la région a abriter presque uniquement des personnes qui n’ont de roumain que la nationalité. Culturellement et linguistiquement, ils sont hongrois. En terme d’hébergement, pour un projet de 2 mois pour 12 volontaires c’était pas vraiment le luxe mais c’était suffisant. j’étais avec 3 autres garçons dans une chambre de motel tandis que les 8 autres vivaient dans une maison.
Pour les camps, on était séparés en équipe de 6 pour que, pendant que certains animaient la semaine en cours, les autres préparaient la suivante.
On a du préparer 3 types de camps : un camp en continu. du mardi midi au vendredi midi, nuits et repas compris ; des camps du matin. Entre 3 à 5 jours/semaine, de 9h – 13h ; et un camp de 4 jours , de 9h à 17h.
Tout au long du projet, j’étais le référent premiers secours (pendant les camps, si les enfants ou quiconque se blessait)
Les temps forts :
– Pendant ma semaine de vacance (après 3 semaines de camps) je suis parti avec un autre volontaire. On est allé à Făgăraș une ville proche de la grande chaîne de montagnes au centre du pays, pour le trajet on a fait du stop et ça s’est super bien passé !
– Le dernier camp était assez fort en évènements, nous étions dans un petit village au beau milieu des montagnes. Le deuxième soir il y a eu une tempête, on a été privés d’électricité et d’eau courante (parce que puisée par pompe électrique depuis la rivière). On a du improviser et remplir des sceau avec de l’au d’eau de pluie pour les chasses d’eau ou encore la vaisselle. Le courant a été rétabli le lendemain en fin d’après midi.
– Le lendemain de la tempête, toujours, c’était un soir de pleine lune, j’ai eu du mal a dormir, en partie a cause d’un mal au ventre. Je me suis réveillé vers 2h du matin sans pouvoir me rendormir. Vers 3h30 je suis descendu dans la pièce à vivre pour prendre de l’eau potable. À ce moment là j’ai entendu un ours qui rôdait et grognait a l’extérieur du chalet. J’ai pas réussi à l’apercevoir mais j’ai pu l’enregistrer avec mon microphone/enregistreur ! Dire que je voulais aussi faire un tour dehors pour avoir de l’air frais...
Mes apprentissages :
J’ai pu me rendre compte de ce que c’était de travailler avec des groupes d’enfants, mais j’ai aussi surtout appris à communiquer et diriger un groupe au mieux que possible, même malgré la barrière de la langue. Le hongrois étant une langue très compliqué à maîtriser, j’ai quand même réussi à apprendre du vocabulaire basique pour pouvoir comprendre et m’exprimer auprès des enfants ou encore avec les personnes que je pouvais croiser au quotidien.
Si j’avais un conseil à donner, ça serait :
Allez-y, foncez ! Parfois il faut aller au-delà des craintes, se lancer tête baissée et vivre le moment présent. Certaines opportunités sont faites pour être vécues, elles peuvent mener a de superbes rencontres et être hyper bénéfiques sur tout plein de points.
Si je devais résumer mon CES en une phrase, ça serait :
Une expérience que je ne regrette pas du tout, les mauvais moments y-compris.
Si vous aussi vous souhaitez réaliser un volontariat dans le cadre du Corps Européen de Solidarité, contactez nous à l’adresse : sve@bij-lorient.org
Une charrette tirée par un cheval. oui, certaines personnes se déplacent encore comme ça
En route ! Une escapade en petit groupe
Une famille d’Ours sur le bord de la route
10 des 12 volontaires prêt a participer à une course de 6km
Le lac Bâlea, de la montagne Făgăraș, 2000m d’altitude
Le groupe en pleine préparation du matériel pour un des camps
Les enfants en pleine activité pendant un des camps