Le projet :
J’ai participé à deux projets au sein de ces 3 mois. L’un des projets consistait notamment à travailler auprès de jeunes enfants âgés de 3ans maximum. Mes missions étaient principalement d’assister les travailleuses dans le ménage, donner à manger aux enfants, leur faire des activités ludiques et éducatives.
Le deuxième qui n’avait lieu qu’une fois par semaine, se déroulait dans un centre de recyclage plastique. La tâche étaient de chercher des partenaires pouvant collaborer avec nous sur un projet de sensibilisation à la pollution plastique auprès des enfants et adolescents. Cette sensibilisation a pu voir le jour par exemple dans une école avec une présentation, quizz et remise de prix.
La vie de tous les jours :
Je vivais à Salina, près de Willemstad la capitale. Cela restait en ville et j’avais accès à tout à pied, même si nous avions loué une voiture avec les autres volontaires afin de pouvoir faciliter nos déplacements. En effet, les transports en commun n’étant pas pratiques en raison de nombreux retards et d’une quantité insuffisante, il était plus aisé de se déplacer par voiture et ne pas être dépendant des transports en commun.
L’hébergement était correct, je n’avais pas de grande exigence. J’aurais peut-être apprécié une cuisine mieux équipée et moins de cafards et de fourmis (un peu inévitable dans ce type d’environnement). Néanmoins c’était très convenable et la vie avec les colocataires rendait les choses plus simples car on avait une bonne entente toutes et tous.
Les deux premiers mois étaient une découverte de Curaçao, je pense avoir quasiment exploré toute l’île. Après le travail, mes journées étaient rythmées entre plongée et sport. Les soirées étaient généralement le temps où les volontaires se réunissaient et faisaient la fête. Des bons souvenirs se sont créés. J’ai notamment pu visiter la Colombie pendant quelques jours, c’était magique.
Mais je dois avouer que le dernier mois était celui qui m’a le plus marqué positivement. En effet, de nouveaux volontaires sont arrivées et d’autres sont repartis. J’ai eu nettement plus de faciliter et de complicité avec les nouveaux volontaires, plus de rires, plus de bons moments. Sûrement dû à nos ressemblances dans les loisirs et dans la façon de penser. Néanmoins, j’en tire énormément de positif sur ce voyage riche sur de nombreux points.
Les temps forts :
- Mon voyage en Colombie : Dépaysement complet, un choc culturel si intense, une sensation de liberté, des rencontres incroyables. Je me suis rendu compte que j’avais une capacité à socialiser plus importante que je ne l’imaginais. C’est un pays pour sûr dans lequel je retournerai.
- Les barbecues avec les nouveaux volontaires : Avec les nouveaux volontaires on était plus dans cette volonté de faire des choses loin des touristes, un peu plus nature à l’inverse des autres volontaires qui souhaitaient plus faire des activités différentes (club, restaurant). On avait un petit rituel une fois par semaine de se faire un barbecue dans un spot loin du monde, sur une plage, sur une falaise attendre le coucher du soleil, allumer le feu, faire cuire notre nourriture, quelques verres et de la bonne musique, parler, se baigner, danser. Ca me rendait heureux et en y repensant j’ai encore le sourire aux lèvres.
- La randonnée : Avec deux volontaires on a fait une randonnée sur deux jours. Souhaitant faire une partie de l’île, on a pris nos sac à dos avec de l’eau fraiche et on a marché. Une vue de l’île que je n’avais pas encore découverte, des lieux sauvages, des interactions avec des locaux plus concrètes, une nuit à la belle étoile, des piqûres de moustiques et se faire ramener dans l’arrière d’un pick-up.
Mes apprentissages :
Mon anglais s’est considérablement amélioré lors de ce projet, c’était un de mes principaux objectifs. Je me sens clairement à l’aise et je fais des fautes mineures. Je suis très satisfait sur ce point.
J’ai aussi développé une manière de communiquer plus raisonnée et plus honnête. Même si auparavant je le faisais déjà, je dis dès que quelque chose ne va pas sans accusation mais plus dans une perspective de trouver des solutions. Je pense que beaucoup de situations auraient pu dégénérer mais la communication étant bonne, je n’ai jamais été dans une situation conflictuelle.
Si j’avais un conseil à donner, ça serait :
Apprendre à se connaître passe par le vécu de situations inhabituelles. Voyager c’est un apprentissage.
L’Union européenne offre tellement d’opportunités facilitant cet apprentissage de soi, cette découverte du monde, cette ouverture d’esprit, ces rencontres précieuses.
Sortir de sa zone de confort vaut le coup alors prenez l’opportunité.
Mon insta voyage :
robin.pare3